Salut à toi ô mon frère
Salut à toi ô mon frère
La grouillante et fantasque tribu Mabille-Pons : Charles clerc de notaire pacifiste, Adélaïde infirmière anarchiste et excentrique. Les enfants libres et grands, trois adoptés. Le quotidien comme la bourrasque d’une fantaisie bien peu militaire.
Jusqu’à ce 20 mars 2017, premier jour du printemps, où le petit dernier manque à l’appel. Gus, l’incurable gentil, le bouc émissaire professionnel a disparu et se retrouve accusé du braquage d’un bureau de tabac, mettant Tournon en émoi.
Branle-bas de combat de la smala ! Il faut faire grappe, retrouver Gus, fourbir les armes des faibles, défaire le racisme ordinaire de la petite ville bien mal pensante, lutter pour le droit au désordre, mobiliser pour l’innocenter, lui ô notre frère.
Merci » à toi ô mon frère de littérature » !
Quel joli moment de lecture.
Si l’on m’avait confié ton roman sans couverture, sans nom d’écrivain, je n’aurais imaginé que tu puisses en être l’auteur.
Et c’est ça qui est fort !
Changer de genre, de rythme, d’écriture….
Je me suis plongée avec délice au coeur d’une famille déjantée, solidaire dans la difficulté et surtout défendant de vraies valeurs.
Cela reste ta force, mon cher Marin, observer notre société, la disséquer et dénoncer certains faits parfois non avouables.
Alors je dis Bravo ! Un grand bravo ! Pour cette merveilleuse récréation et ce bijou de lecture.