La petite ritournelle de l’horreur
La petite ritournelle de l’horreur
Un appel au coeur de la nuit. Des gyrophares qui tournoient dans l'obscurité. Une vieille bâtisse à l'abandon. Quand la commandant Virginie Sevran arrive sur les lieux, les techniciens de l'identité judiciaire sont déjà à l'oeuvre à l'intérieur. Ils font face à l'insoutenable. À la noirceur de l'âme humaine. Au cadavre d'une gamine dissimulé derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d'abattre.Là, au milieu de la campagne francilienne, le silence est oppressant. L'angoisse monte. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants... Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières. Une seule certitude, personne ne ressortira indemne de cette affaire...
Avec “La petite ritournelle de l’horreur” (j’adore ce titre qui est tout à fait dans le ton du roman), Cécile Cabanac confirme son talent d’auteur du noir.
Tout commence avec un mur qui s’effondre suite à des travaux de rénovation et c’est l’heure d’une découverte macabre : une ado a été emmurée quelques années auparavant. C’est assez sordide, je vous l’accorde mais c’est avant tout le début d’une enquête complexe que va mener tambour battant Virginie Sevran.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, les éléments vont révéler une cruauté humaine à la limite du supportable et des actes manqués des services sociaux qui reflètent assez bien les problèmes de notre société actuelle.
Un thriller qui prend aux tripes dès les 1ères pages et dont on sort complètement lessivée !